Défendre les nomades

défendre les nomades

POURQUOI DÉFENDRE LES NOMADES ?

Si l'association défend les nomades, c'est parce qu'ils subissent de nos jours, de multiples violences dans les zones où ils transhument. Il est important de faire savoir que le pastoralisme permet l'autosuffisance alimentaire.

Tout d’abord, défendre les nomades et le métier de berger pour l’association, c’est informer les jeunes ruraux sur le réchauffement climatique.

L’environnement fait partie intégrante de la vie des éleveurs nomades du Sahel. La transhumance caractérise cette nécessité d’adaptation à l’évolution du milieu naturel. Le changement climatique, modifiera la quantité et la qualité des pâturages naturels.

Les éleveurs devront donc faire face à une pression agricole croissante, et à des contraintes environnementales plus fortes dans les années à venir. Pour les éleveurs nomades souhaitant conserver leur mode de vie, la mobilité restera au cœur de leur stratégie.

Défendre les éleveurs nomades en informant sur le réchauffement climatique

Pour l’association, il s’agit avant tout, de préserver les environnements arides afin de sauvegarder le mode de vie ainsi que l’identité des pasteurs nomades qui est aussi une fonction économique source d’emplois.

Nous recherchons donc des partenaires et des mécènes pour nous soutenir dans l’organisation de nos conférences et expositions sur la culture nomade et le développement de nos activités en général.

N’hésitez pas à nous contacter ici.

Contrairement à l’élevage industriel, les systèmes d’élevage familiaux comme le pastoralisme remplissent donc de nombreux rôles, dont un rôle environnemental important.

Les éleveurs nomades contribuent à la préservation de l’environnement grâce à leur impact positif sur la biodiversité et la qualité des sols.

Qu'est-ce qu'un pasteur nomade ?

Par ses connaissances, son expérience et sa conscience le berger joue un rôle considérable dans toute société pastorale nomade.

Car il assure la prospérité du troupeau, lui évite les dangers, les agressions, qu’ils proviennent des animaux sauvages, des voleurs ou des maladies.

Le berger est le médiateur entre l’animal et un milieu aride hostile, dont il doit connaître toutes les ressources, variables dans l’espace comme dans le temps.

C’est la fonction de surveillance qui prime dans le vocabulaire relatif au berger.

Il n’existe pas un berger-type, selon la zone géographique ou  selon son statut social, le berger échappe à toute réduction à un modèle unique.

Au-delà de ces différences, on rencontre cependant une attitude commune vis-à-vis des animaux.

Il y a une convergence relative aux pratiques pastorales, aux soins donnés au bétail, à l’exploitation du milieu, relevant d’une même tradition et d’une même culture.

Agir pour promouvoir le développement durable

Ainsi donc, défendre les nomades c’est promouvoir la durabilité des écosystèmes propres aux milieux arides et semi arides du Sahel.

Car, cela permet de lutter contre les sécheresses et la désertification qui menacent la zone pastorale.

Promouvoir les cultures des nomades

Défendre les nomades c’est aussi informer, sur l’importance de la dimension culturelle, comme moteur de l’organisation des sociétés pastorales.

Avec pour finalité la défense du droit à la mobilité et à la transhumance.

Favoriser l’artisanat et l’art des nomades

Reconnaître en plus la contribution apportée par l’artisanat  à l’amélioration de la qualité de la vie est essentielle.

Cela va aussi aider les entrepreneurs nomades à trouver des débouchés pour leurs articles à l’international, notamment en France.

Rôle important du pastoralisme au Sahel

Comme on le sait déjà, les éleveurs élèvent du bétail comme principale activité économique, mais c’est aussi une partie intrinsèque de leur culture.

Il faut par ailleurs souligner que la contribution du pastoralisme aux économies locales et au secteur agricole, est considérable.

Le pastoralisme et les activités connexes font vivre des millions de personnes dans toute la région du Sahel.

La gestion des risques et des incertitudes par la mobilité est au cœur des stratégies des sociétés pastorales, stratégies qui fondent leur durabilité et dynamisme.

Institutions et savoirs traditionnels

Les pasteurs ont des institutions traditionnelles qui régulent l’usage des ressources naturelles, assurent la gestion des risques, conservent et protègent ressources.

Fonctions sociales essentielles du pastoralisme

Le pastoralisme repose sur des techniques de production élaborées avec les fonctions suivantes :

Les exploitations familiales dépendent du pastoralisme pour leurs moyens d’existence.

Leur subsistance est basée sur la fourniture de nourriture, sur des produits échangeables ou commercialisables ou sur la valorisation du savoir-faire et des compétences à travers leurs emplois.

Le pastoralisme contribue à l’accumulation d’un capital à travers le bétail.

En nombre suffisant le bétail où des mortalités n’affectent pas l’existence du noyau reproducteur, permet d’entreprendre des investissements au profit du ménage ou du cheptel.

L’exercice du pastoralisme nécessite et engendre des liens dans un espace social.

Ce sont des liens entre les membres des communautés pastorales, des liens avec d’autres communautés rurales avec lesquelles les interactions sont nombreuses.

Le pastoralisme est l’élément d’une tradition, dont la promotion contribue à la pérennisation des fondements du système.

Découvrir les inadans

Les inadan (sing. enad) les forgerons touareg travaillent, métal (argent, cuivre, or etc.) et le bois alors que la femme maîtrise le cuir.

Les forgerons touaregs sont à la fois les conservateurs du patrimoine et des artisans capables d’innovations et d’adaptations en fonction de nouveaux marchés.

L'artisanat touareg pour défendre les nomades

Les artisans forgerons touaregs se transmettent leur savoir traditionnel, et utilisent des outils rudimentaires, pour la fabrication des bijoux.