Préservation de l’environnement

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PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

La préservation de l’environnement font partie des fonctions de l’élevage pastoral. Elles vont bien plus loin que les fonctions économiques de production de biens pour le marché. Pour Véronique Alary, les fonctions environnementales liées aux capacités d’adaptation fortes aux conditions difficiles,  font de l’élevage un moyen de valorisation parfois unique d’espaces inexploités.

« l’activité d’élevage dans les pays du Sud n’est pas qu’une activité à vocation marchande. C’est aussi une banque alimentaire, une sécurité sociale, une forme de thésaurisation, une reconnaissance sociale et une carte bancaire »

Mobilités et environnement

Deux positions s’affrontent à propos de l’influence des éleveurs sur l’environnement. Pour les experts internationaux, développeurs agricoles, l’élevage est  responsable de la dégradation de I’environnement du Sahel.

Ressources naturelles et environnement

Pour les anthropologues, pastoralistes, les sociétés pastorales savent ménager l’environnement par des mécanismes de régulation du cheptel et une exploitation mesurée des ressources. La première option doit être révisée.

BIODIVERSITÉ ET ENVIRONNEMENT

Planète nomade, capital naturel

Le pastoralisme- l’élevage extensif dans les pâturages- est l’un des systèmes alimentaires les plus durables de la planète. Il joue un rôle majeur dans la préservation du capital naturel de la planète.

Economie verte

Le pastoralisme promeut une production et un écosystème sains. Ils contribuent à la préservation de la biodiversité et à la gestion et développement durables des pâturages.

Institutions et coutumes

Les pasteurs ont de solides institutions traditionnelles qui régulent l’usage des ressources naturelles, assurent la gestion des risques, conservent et protègent les ressources.

Un mode de vie, une identité

La mobilité permet aux pasteurs de s’adapter à un environnement hostile et à la variabilité du climat. La mobilité est centrale dans l’identité pastorale et dans leurs relations.

Préserver la biodiversité

Les écosystèmes de parcours dépendent du pâturage et le pastoralisme durable maintient la fertilité du sol et le carbone du sol, la régulation de l’eau, la conservation de la biodiversité.

Sous développement

Le sous-développement pastoral est attribué à la marginalisation et à l’exclusion des pasteurs, à la négligence de leurs droits, et aux obstacles aux stratégies en matière de gestion des parcours.

Le pastoralisme préserve la nature

Le pastoralisme repose fondamentalement sur la biodiversité,  sur le pâturage et broutage pour l’alimentation du bétail ; sur l’eau et les minéraux pour la santé et la productivité des animaux et sur une grande  diversité d’autres «produits non-pastoraux» issus des pâturages.

La viabilité de leur système dépend  de la façon dont ils conservent la nature. Au cœur de la durabilité environnementale du pastoralisme est la gestion adaptative des pasteurs, en fonction de leur savoir local et autochtone, la culture et les institutions.

Parmi les nombreux outils que les pasteurs déploient pour gérer leurs parcours, le plus significatif est la mobilité.
organisée des troupeaux

Fonctions écosystémiques

Les élevages pastoraux contribuent à la préservation de la biodiversité et à la gestion durable des pâturages, qui sont des réservoirs de carbone.

Le pastoralisme comme  système d’utilisation des terres est  adapté aux extrêmes environnementaux et à la variabilité des pâturages. La gestion du bétail pastoral protège la biodiversité et conserve les parcours ouverts et connectés les uns aux autres, et aide à maintenir la biodiversité.

Les avantages du pastoralisme

Au plan environnemental, la transhumance permet un déstockage saisonnier des pâturages sahéliens surchargés, ce qui limite la dégradation des terres de parcours.

Pratiqué essentiellement dans les zones arides (pays du Sahel),  le pastoralisme est la seule activité productive qui valorise cette zone. Tous les spécialistes s’accordent pour dire qu’il préserve l’environnement et qu’il est rentable et compétitif.

DURABILITE ENVIRONNEMENTALE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES

L’élevage mobile a potentiellement une plus grande résilience face aux changements climatiques que tout autre système de mise en valeur des terres. Les éleveurs nomades ou transhumants puisent leur capacité d’adaptation aux changements climatiques dans des milliers d’années d’expérience.

En raison de leur mobilité et de leur adaptabilité, ils jouissent d’une position unique pour affronter les variations climatiques.  Ainsi donc, la mobilité et l’adaptabilité sont appelées à jouer un rôle important là où d’autres styles de vie peuvent échouer.

Les capacités de gestion des ressources pastorales se perdent graduellement. Cela en raison de différents groupes externes qui empiètent sur les terres de parcours, surtout au cours des dernières décennies.

Il est essentiel de renforcer et préserver l’accès des éleveurs nomades ou transhumants aux ressources stratégiques. C’est pour garantir leur capacité de réagir aux effets des changements climatiques.