Transition écologique

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QUELLE TRANSITION ÉCOLOGIQUE POUR LE SAHEL ?

Sécheresses endémiques

Des catastrophes climatiques ont déjà été attestées au Sahel. Le rythme depuis vingt ans est de trois sécheresses par décennie. Il est à noter que l’on y comptait au  XIXe siècle une seule grande sécheresse tous les cinquante ans.

Perte de la biodiversité

Le nombre de graminées identifiées en zone pastorale est tombé de soixante à cinq espèces en une génération. Or, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les graminées poussant en zone aride ont une très grande valeur nutritive.

Ressources naturelles

Pour les éleveurs, la perte de pâturages qui découle des sécheresses successives est donc non seulement d’ordre quantitatif, mais aussi qualitatif. Ce contexte de raréfaction des terres et de l’eau se traduit par un phénomène croissant de concurrence autour des ressources naturelles.

Accaparement des terres

L’une des manifestations les plus graves pour les pasteurs est le processus d’accaparement des terres par des investisseurs de tous horizons. Des locaux comme des étrangers. C’est ainsi que les pasteurs nomades se voient progressivement spoliés de leurs plus riches pâturages.

TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SAVOIR PASTORAL

NOTRE CAUSE

La perte des parcours pastoraux sont un désastre. Nous mobilisons les jeunes pour la transition écologique La transition écologique va mobiliser les savoirs traditionnels

Savoir et tradition

Les nomades du Sahel sont les détenteurs de savoirs à propos du temps. Les observations, qu’ils font de leur milieu, leur ont permis d’avoir une bonne compréhension du climat de la région.

Exode des populations

Aujourd’hui, le manque d’espace et la dégradation des récoltes par les troupeaux a nourri une telle désespérance et de telles rancœurs que les conflits dégénèrent de plus en plus fréquemment en batailles sanglantes.

Climat et adaptation

Ce système de connaissances représente un enrichissement sur les savoirs du temps et du climat. Il ai une importance fondamentale pour le renforcement de la résilience des populations.

Contraintes et adaptation

Ils ont fini par adapter leurs troupeaux au climat subéquatorial centrafricain. Tandis que les agriculteurs, en quête de terres, n’ont cessé de défricher toujours plus au nord, jusqu’aux limites de la zone aride.

Destruction des terres pastorales

Les éleveurs nomades sont contraints de faire des détours de plusieurs dizaines de kilomètres. Parfois ils doivent d’emprunter des couloirs de passage pour traverser leur terroir pastoral traditionnel.

Mobilité nécessaire

Refoulés par la désertification qui progresse au nord, et relégués dans les zones les plus déshéritées, les éleveurs n’ont d’autre choix que de descendre toujours plus au sud.

Le changement climatique, ses effets sont présents dans le Sahel

Confronté à d’immenses défis comme la pauvreté, les violences jihadistes, le Sahel est profondément vulnérable aux changements climatiques.

Sécheresses, terres dégradées, les perturbations liées au climat sont visibles, les températures augmentent plus vite que dans le reste du monde.

Le changement climatique a pour conséquence directe la fragilisation des petites exploitations pastorales, notamment sur le plan de la transhumance. Pourtant, leurs pratiques traditionnelles sont considérées comme les mieux adaptées.

Dans le Sahel, le pastoralisme s’avère d’autant plus important qu’il est centré sur des pratiques dont dépend  la sécurité alimentaire.

Le pastoralisme s’appuie fondamentalement sur des connaissances locales accumulées au cours des siècles. Au Sahel, ce sont ainsi développés des systèmes complexes, adaptés aux caractéristiques locales.

Fondée sur une connaissance des écosystèmes, les éleveurs pasteurs traditionnel sont à l’évidence écologiste. Toutefois le pastoralisme n’a pas su s’adapter à la conjoncture contemporaine, caractérisée par des aléas climatiques accrus.

La domination des systèmes agricoles issus de la colonisation a eu pour conséquence des pertes de connaissances importantes, récupérer ces savoirs et savoir-faire existants et contribuer à leur amélioration et leur large diffusion est donc une question de bon sens.

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